A galopar (en hommage à Jose Sendros)
(Photo de Jose-Luis Sendros)
A la mémoire de José Sendros,
antifranquiste espagnol et membre de ma famille.
A galopar
Las tierras, las tierras, las tierras de España,
las grandes, las solas, desiertas llanuras.
Galopa, caballo cuatralbo,
jinete del pueblo,
al sol y a la luna.
¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!
A corazón suenan, resuenan, resuenan
las tierras de España, en las herraduras.
Galopa, jinete del pueblo,
caballo cuatralbo,
caballo de espuma.
¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!
Nadie, nadie, nadie, que enfrente no hay nadie;
que es nadie la muerte si va en tu montura.
Galopa, caballo cuatralbo,
jinete del pueblo,
que la tierra es tuya.
¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!
(Ibañez Alberti)
Ce poème avait été adopté comme hymne par les Républicains espagnols pendant la dictature de Franco. Plus tard il sera repris et adapté musicalement par le chanteur Paco Ibañez
Avec l'aimable autorisation de Monsieur Christian Merlette
Raphael, Paco, Facundo … et les autresNovembre 2007, Barcelone,
J'écoute la voix posée de Raphael Alberti……
A galopar…
Raphael est assis auréolé soie blanche
Canne posée pommeau soigné
Il récite… j'écoute sa voix peau juste tendue medium…
A galopar
Puis j'entends la voix de Paco Ibanez,
Terre guitare, roulement
Sabots, grave, mélodie mêmes mots
A galopar
Ensuite ils chantent ensemble
Et la salle debout
A galopar
J'écoute les voix mêlées,
Soie, terre, houle
A galopar
La voix de Raphael dort maintenant
Je l'entends encore
Mais je n'entends plus celle de Fernando Cabral lâchement assassiné
Ni le sol ni la paille
Ni le sec ni la forêt
Ni les paysans disparus
Peu de vague
Pas de houle
Ni ici ni ailleurs
« A galopar, a galopar
Hasta enterrarlos en el mar»
Christian Merlette
2 août 2011
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